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27 novembre 2011

Col de l'Ange, de Simonetta Greggio

col_de_l_angeHasard des parcours en bibliothèque... encore un texte empreint de tristesse, sans toucher toutefois, au terrible du précédent.

De Simonetta Greggio, j'ai adoré La Douceur des Hommes, hymne à l'Amour et à la vie. J'attends de lire Dolce Vita 1959-1979. L'odeur du Figuier m'avait déjà un peu déçue (voir mon billet ici).
Ce texte là est d'une saveur désenchantée qui m'a laissée un goût triste.
Le style est toujours là : pur et scintillant. Je reste admirative de cette auteure qui sait si bien trouver les mots, alors que le français n'est pas sa langue maternelle.
J'ai été marquée par des images fugaces, décrites avec une telle acuité que je croyais revivre des moments intimes. Mais je ne sais pas ce qui restera de cette lecture, dans quelques temps...

On entre dans cette histoire de plein pied, un peu déstabilisés : le narrateur s'adresse à Blue, une femme, qu'il semble aimer, et qu'il suit pas à pas dans la montée de son angoisse. Angoisse car cet homme-narrateur est absent. Pourquoi ? Où est-il ? C'est ce que le récit va venir dévoiler peu à peu.
Au fil des pages, sans chapitres, comme pour entraîner le lecteur dans cette quête éperdue, on découvre le passé de ces deux personnages.

Malgré la détresse de Blue, qui touche, j'ai eu du mal à adhérer à ce milieu dégagé des préoccupations matérielles, qui renvoit une impression un peu irréelle, désincarnée, alors que le thème de la perte est bel et bien universel.
Impression renforcée par les remerciements en fin de livre, où l'auteure salue sa conseillère financière. Ça m'a laissé une drôle de réserve...

 




 


 

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