Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Pages en partage
7 septembre 2013

Terrienne, de Jean-Claude Mourlevat

Terrienne

 

ATTENTION "COUP DE COEUR" !!!

 

Que j'aime ces bonheurs de lecteur, à ne pas vouloir lâcher un livre, quand il vous emporte dans son imaginaire, vous caresse de sa langue, vous transporte hors de vous !

Après avoir adoré Combat d'Hiver chroniqué ici, j'ai été incitée par mon ado à découvrir cet autre titre de Jean-Claude Mourlevat.
Mon seul regret ? Qu'il soit déjà fini !!

L'histoire nous emmène dans le sillage de Anne Collodi, ado énigmatique, prise en stop sur une petite route de campagne, par un romancier vieillissant qui pourrait-être son grand-père. Elle lui confie être à la recherche de sa soeur, disparue un an plus tôt.
Pour la retrouver elle doit passer "de l'autre coté", dans un monde étrange et inquiétant, imperceptible au commun des mortels.

Roman de science fiction comme je les aime, mariant une réalité palpable à un onirisme fascinant, Terrienne offre une langue subtile, sensuelle, qui m'avait tant plu déjà, dans Combat d'Hiver.
Encore une fois, un roman jeunesse écrit avec exigence, et qui ne peut que charmer les amateurs de beaux textes, jeunes ou adultes.

"Le petit jour révéla un spectacle inattendu et fascinant. A l'infini, et des deux côtés du train, un désert de sable blanc, parfaitement lisse, exempt de toute ride. "Aussi parfait que la peau des gens", pensa Virgil. Il n'aurait pas su dire si c'était superbe ou effrayant. Le ciel était voilé, et le sable semblait boire la lumière au lieu de la refléter. Cela posait sur le paysage une sorte de somptueuse tristesse, ce sont les mots qui lui vinrent : une somptueuse tristesse, et il se surprit à penser qu'il pourrait leur trouver une place dans son prochain roman, si jamais il y en avait un..."

Je sais, il y a la tyrannie de la rentrée littéraire.... Mais justement, pourquoi ne pas faire acte de résistance, en découvrant avec plaisir l'enchantement de ce livre paru en 2011, et qui traversera, nul doute, bien des années.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
L
J'avais adoré aussi ! Bien que ce soit noir, très noir...
Publicité